photo non contractuelle
P.Ménard s'est effectivement dépéché de signer une convention d'exploitation du domaine
public à des fins privées avec "Côté Gastronomie" autorisée par la majorité précédente mais non à l'issue d'un vote unanime.👎
La nouvelle majorité à fait savoir lors de sa campagne qu'elle souhaitait requalifier le projet coeur de bourg tout en conservant la médiathèque malheureusement trop avancée malgré les requêtes publiques : pétitions et recours administratif
(non suspensif) en date du 23 juillet émis par le préfet. Elle a voté logiquement la demande de 2ème acompte de la subvention attachée à sa réalisation.👍
Trois écueils liés à la politique de terre brûlée de P.Ménard qui a laissé en héritage
:
- le portage par EPORA d'un projet de logements sociaux en bordure du Boulard, là où JAC avait envisagé de mettre
des parkings avant de connaître le détail de cette opération engageant un terrain dont le coût avoisine les 800 000€ à racheter si le projet n'en comporte pas. Raison pour laquelle j'ai suggéré qu'on y construise une maison de retraite qui n'existe plus à la Dimerie transformée totalement en EHPAD permettant d'impacter directement
le taux de logements sociaux de la commune.(100% sur ce type d'établissement)❤,
- le recours administratif du préfét qui pourrait se traduire en coût supplémentaire de l'opération selon les anomalies constatées. Ca pourrait aller jusqu'à
l'annulation de marchés et l'indemnisation des entreprises concernées, une obligation de nouvel appel d'offres et un allongement des délais; àtout le moins des ammendes pécuniaires.
Est-ce à nous de payer ces errements
provenant soit d'une précipitation soit d'un amateurisme
inadmissible de notre ancien maire ? 😠,
- la convention
signée pour 10 ans avec "Côté Gastronomie" autorisant l'édification d'un kiosque de 45 m2 sur les 90
de l'espace public au niveau du stabilisé de la place Joffre. Ce kiosque ainsi que les tables amovibles fermant pour partie l'est de la place sont un obstacle évident aux animations notamment dominicales de tous ordres lesquelles seraient coincées
entre le marché et le bar pied-humide ! Mr Serant a précisé que cet édifice même amovible devait être validé par la commission d'urbanisme, mais le gérant peut se prévaloir d'un courrier du maire autorisant ladite construction et l'ayant incité à construire avant les élections.👎 Il apparaît que celui-ci a procédé à une commande de matériel alors que la commission d'urbanisme n'a pas statué au moins sur l'esthétique du bâtiment !😠
Malgré l'idée que cette convention est préjudiciable et compte tenu du coût (non communiqué) de la rupture de cette
convention, la nouvelle commission d'urbanisme présidée par J.F.Perraud a envisagé voire décidé de payer pour voir en laissant la convention
se réaliser.💔
Elle
sait apparamment ce qu'elle ne veut pas,❤ mais n'a pas de solution immédiate de rechange.😥 dans l'attente de décisions de la commission consultative d'urbanisme pour un projet coeur de bourg cohérent.
Elle n'a cependant pas
validé ma proposition de dénonciation conjointe et de déplacement de l'autre côté de la rue sans kiosque au prétexte que le coût engagé sur le matériel le composant devant être dédommagé
était dissuasif !
Payer pour voir, si l'on est sûr de vouloir dénoncer même
unilatéralement cette convention au motif d'utilité publique, c'est reculer pour mieux sauter !
Aujourd'hui le coût se limite en gros au rachat de la structure du kiosque.🙂
Celle-ci récupérable et utilisable ailleurs,
par exemple installée pour animer le futur terrain de pique-nique envisagé par JAC dans le parc du Boulard; voire au stade. devient de ce fait un investissement
(hors coût de stockage) et non une simple charge !😠
Demain, en cas de dénonciation unilatérale, il faudra y rajouter les coûts de montage et démontage du kiosque (plus forcément récupérable selon son
état), le préjudice du fond de commerce,(cf.maison de l'esthéticienne) voire le coût de licenciement
d'un employé.
Il faudra également faire face à une opposition qui ne voudra pas qu'on
supprime ce bar pied-humide dont elle est l'initiatrice 🙂et à tous les Chaponois qui auront pris des habitudes et convaincus de son utilité.🤪
Selon le délai, les associations et les animations prendront également leur marques; on connait la résistance au changement courante chez les gens
et les organisateurs qui doivent se remettre en question !
Ces éléments ont-ils été
pris en compte et soumis à la réflexion des conseillers avant de négocier avec le gérant pour justifier une dénonciation conjointe et signer une nouvelle convention preservant l'avenir qui annule et remplace celle-ci
non conforme aux projets de requalification de la place où les 2 parties pourraient trouver un intérêt ?
Pour le gérant :
- retour sur investissement plus rapide s'il n'a pas besoin de kiosque
- traversée plus sécurisée du personnel de service
- Surface équivalente voire
supérieure de l'autre côté de la rue
- Meilleur abri du vent d'ouest pour les consommateurs dans la mesure où la séparation
avec le parvis serait en dur
- pas de stocks séparés à gérer
- pas d'entretien de la structure, peinture, tags, dégradations
- moins de risques de cambriolage.
Pour la municipalité :
- récupération
de l'espace animation plus logique en bout du marché qu'au bas des emmarchements ou devant le monument aux morts (surtout pour la fête foraine et le défilé de chars)🙂 !
- coût minimisé si l'opération se fait de suite et récupération d'un kiosque
neuf (tout prêt) pour un autre endroit !💋
- stationnement rendu impossible des motos à cet endroit défigurant le paysage !👍
- porte ouverte à la requalification du centre bourg et au retour à une place plus conviviale par un bureau d'études qui n'oserait pas forcément
remettre en question cet espace récemment aménagé.
Je note que les 2 critiques sur ma proposition ne portent
pas sur le principe du déplacement de l'autre côté de la rue mais sur la fresque en trompe l'oeil côté parvis (A défaut d'un mur peint, on pourrait se contenter d'une haie épaisse en guise de séparation
physique des espaces).
Celle-ci, remplissant les objectifs, a le mérite d'exister en l'absence de solution plus satisfaisante
moins coûteuse. Elle peut servir de base à une réflexion permettant l'émanation d'une meilleure solution dans l'intérêt de notre
commune et de la bonne utilisation de nos impôts !💋
Les recours au tribunal administratif n'étant pas suspensifs 💔 (cf.médiathèque!), une alternative subsiste consistant à suspendre l'autorisation de travaux contractuelle jusqu'à décision du comité consultatif d'urbanisme, mais le délai
d'au moins six mois pour une solution équivalente ne satisfera surement pas le gérant dont l'investissement ne sera pas rentabilisé !