Je ne suis pas le seul à considérer cette place comme une place de parking sans danger pour les autres usagers !
Le conseil municipal de novembre est traditionnellement celui du DOB (Débat d’Orientation Budgétaire).
Le premier de cette nouvelle mandature n’a pas failli à la tradition.🙂
Les nouveaux
élus par la bouche de Patricia Grange 💋ont réaffirmé les principes économiques soutenant leur action non sans avoir constaté
la carence économique de nos dirigeants nationaux contraints de réduire drastiquement les dotations aux collectivités locales.👎 Cette baisse annoncée depuis plusieurs mois voisinant les 30% contraint la nouvelle majorité à répercuter celle-ci dans ses budgets.💔
Il a ainsi été demandé aux 2 plus grosses associations para-municipales que sont la MJC et le centre social d’en établir un de 5% inférieur
à l’exercice précédent. 🤪 Cette demande ne va pas sans qu’elle ne donne l’exemple en serrant autant
que possible le budget de fonctionnement de la commune 👍dont la croissance inexorable a été fort justement soulignée
par Daniel Serant en charge de la trésorerie de la précédente mandature .❤
Ce dernier
s’est d’ailleurs largement exprimé à titre personnel pour réclamer l’ouverture d’un débat sur l’augmentation inévitable (à ses yeux) des impôts locaux (cf.annexe). Le
spectre des pénalités SRU et la baisse des recettes conduisant les idéologues de gauche à une fuite en avant dans la mesure où les 2 parties
en concurrence lors de la campagne électorale ont annoncé des taux locaux figés. Ils ne voient pas d’alternative à la construction
tous azimuts pour augmenter l’assiette en pariant sur un nombre de foyers fiscaux plus important venant apporter leur contribution dans les caisses municipales.
Cette promesse également
faite par l’équipe Ménard est contestée par leur trésorier au bout de six mois à cause de la réalité de la baisse des dotations plus importante qu’attendue ! Ca laisse augurer qu’une
fois en place, ils nous auraient refait le coup de 2008 et continué la croissance des frais de fonctionnement par des équipements discutables.🙃
C’est oublier de dire que cet accroissement de population induit des charges corrélées incompressibles puisque certaines sont directement proportionnelles aux effectifs et qu’en bons
gestionnaires on doit offrir des infrastructures à la hauteur de leurs attentes pour habiter sur notre commune. 😠
Lors de cette campagne, Philippe Janichon a fait la démonstration par calcul que l’objectif de rattrapage du taux de 25% pour éviter les pénalités SRU était inatteignable
sauf à construire des logements sociaux en très grande quantité.🤪Le problème étant que la construction d’initiative
municipale pour des appartements nécessite 3 à 4 fois plus de logements privés pour respecter l’esprit de la loi DUFLOT !🙃
Pierre Ménard a rempli son rôle d’opposant en critiquant la mesure annoncée concernant un budget de 30000€ pour une surveillance vidéo passive en quelques points de la commune
qu’on peut effectivement estimer inopérante et n’apportant rien au niveau préventif sur des cambriolages en recrudescence.🤨
La mesure concernant la baisse de 5% de la prime de la trésorière générale a cependant été prise à l’unanimité après
une proposition initiale à plein tarif justifiée par un vote précédent dans une des communes de la CCVG. 👍Ceci
tend à prouver que les propositions censées sont prises en compte d’où qu’elles viennent.❤
P.Ménard a critiqué la nomination de 2 personnes de la majorité en place comme titulaire et suppléant délégués à la gestion du fichier départemental des demandes de logement social. Damien
Combet a répondu que c’était une pratique courante de la mandature précédente liée au fonctionnement démocratique des institutions. 😋 Paradoxalement, il ne s’est même pas abstenu lors du vote où le Dr Charvolin et F.Dumas ont été plébiscités! On peut assimiler
cette intervention à une gesticulation politique !😀
En résumé ce DOB n’était pas de la daube, les orientations sont claires et les projets de l’équipe en place sont assujettis aux recettes financières
en baisse.💔
A l’issue de la séance officielle
au cours de laquelle A.P.Martin avait déjà annoncé la semaine européenne de la récup et le flashmob qui a eu lieu ce dimanche matin, R.Brun a promu les festivités du 8 décembre (programme sur le site de la mairie).
Pas un mot de la réunion du 4 novembre sur le contournement sud du village confirmant sa nécessité !🤒
Je suis intervenu pour redire publiquement mon indignation concernnt le classement de Chaponost en polarité 1 qui fait passer le taux mini de logements sociaux pour
les pénalités SRU de la commune de 20 à 25% alors que l’esprit de la loi ne concerne pas une EPCI comme la CCVG complètement hors périmètre. Nos élus de l’époque
sont coupables de n’avoir pas su ou voulu défendre cette position 😠dont l’ampleur du score électoral
de mars confirme pour partie le bien fondé.🙂
Chaponost ne doit pas passer d’un village
résidentiel réputé comme tel ❤à une banlieue de la métropole lyonnaise🤪à l’image de certaines communes limitrophes. On peut d’ailleurs se demander si la polarité 1 imposée à Brignais et Chaponost est conforme à la constitution dans la mesure où les
autres communes de la CCVG en sont exemptes. 🤔
Ca revient à construire des logements sociaux
en plus grand nombre pour pallier leur carence, même si les PLH se déclinent pour chacune des communes, l’appréciation du préfet qui en juge le bien fondé ne me semble pas individualisée.
L’acceptation du PLH local (basé sur une analyse des possibilités raisonnables validées par les communes de construction sur 3 ans) une fois effective ne peut logiquement donner lieu à des pénalités SRU, ça voudrait signifier que le préfet en renie la signature !
Même si ces
pénalités retombent dans l’escarcelle de la CCVG pour la construction de logements sociaux, ces 5% gagnés permettraient de modifier intelligemment la destination des crédits dégagés.
Pourquoi participer de cette manière à la rénovation du quartier des Pérouses à Brignais où à des implantations à Vourles ou Montagny ?
Une fois ce point éclairci, le meilleur moyen de répondre à l’esprit de cette loi et de limiter les risques de pénalité, d’éviter de racheter le portage EPORA pour non réalisation du projet
initial de construction de logements sociaux , c’est de pallier la carence de logements sociaux en construisant une maison de retraite pour personnes âgées, 👍la RPPA de la Dimerie s’étant transformée en EHPAD ne remplit plus ce rôle.
Il existe des organismes
privés aptes à construire de telles résidences. La situation du terrain au bord du parc du Boulard est l’endroit rêvé pour une telle réalisation beaucoup plus adaptée qu’un parking !😀 On aurait dû trouver celui-ci sous la place en prolongement de celui sous la médiathèque pour un coût
minimal plutôt que d’avoir remblayé sa partie basse sous le marché.😠
Ce type de résidence devrait être constitué d’appartements à tarif raisonnable (excluant des services médicaux permanents). Le parcours résidentiel évoqué par l’équipe
précédente s’en trouverait complété. Il permettrait à des personnes ne pouvant plus entretenir leur propriété de rester sur la commune tout en libérant
des habitations pour des familles contribuant à faire baisser la moyenne d’âge des habitants et à augmenter intelligemment la base fiscale.😋
Quelques personnes rencontrées ce dimanche matin ont confirmé le bien fondé de cette
proposition.
Cette construction concourrait directement au taux de logements sociaux sur la commune puisque 100% des appartements seraient pris en compte dans le calcul des
pénalités éventuelles.🙂
Ma dernière remarque étayée
par les textes en annexe était de dire que les contribuables de la commune sont les meilleurs banquiers. Ils sont tenus de faire crédit sans intérêt et ne sanctionnent qu’au bout de six ans si les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances !😎
Mieux vaut participer à la réalisation du contournement sud que de faire une médiathèque voire une nouvelle MJC (la rénovation de l’existante est un non-sens🙃), le ratio coût/service est clairement en faveur du premier projet !❤
Annexe : extraits du site contribuables.org.
Les taux d’imposition des quatre taxes locales (taxe d’habitation, du foncier bâti, du foncier non bâti
et taxe professionnelle) sont les seuls leviers de commande permettant aux conseils municipaux ou conseils intercommunautaires d’équilibrer leur budget, dès lors que les dépenses
de fonctionnement et d’investissement ont été arrêtées aux montants strictement indispensables, que l’optimisation des produits autres que les contributions directes a été réalisée, et que la décision d’avoir ou non recours à l’emprunt a été adoptée.
…..
D’autre
part, il ne faut pas perdre de vue que la politique de recours à l’emprunt, sauf cas particulier, coûte souvent cher et ne fait que reporter les charges correspondantes sur les mandats suivants,
diminuant d’autant leur capacité en matière d’investissement.
Le recours à l’emprunt est un moyen de financement dont les
communes usent souvent sans retenue. L’emprunt apparaît bien comme la «drogue» des maires : il entretient l’illusion de disposer de moyens financiers et celle d’être en mesure de réaliser de grands travaux,
illusions qui se transforment vite en cauchemars pour les équipes municipales leur succédant.🤪
- les frais de fonctionnement sont-ils trop élevés et, par conséquent, limitent-ils inconsidérément la capacité d’autofinancement de la commune?
- les frais d’entretien du patrimoine sont-ils trop élevés
- les investissements nouveaux prévus ou décidés sont-ils vraiment
indispensables
Enfin, dernière question à bien considérer, la pression fiscale est-elle
suffisante?
Au regard de la baisse importante des dotations,on comprend mieux les interrogations de D.Serant !👍
La tenue d'une promesse électorale de bonne foi devenue obsolète justifie-t-elle un entêtement, afin de ne pas impacter
directement les foyers fiscaux à faibles revenus, n'y aurait-il pas une solution intermédiaire de type souscription
volontaire de Chaponois aisés concernés par l'amélioration de nos infrastructures ?